Sous l’amiral collaborationniste Darlan, elle est maintenue. Ainsi, par l’ordonnance royale de Saint-Cloud du 9 novembre 1845, un Consistoire central est créé à Alger ainsi que deux autres à Oran et Constantine, chapeautés par des grands-rabbins originaires de France, de culture ashkénaze qui imposent en partie, au fil du temps, mais non sans heurts le point de vue consistorial sécularisé aux Israélites algériens et les éloignent des traditions juives nord-africaines[87]. On dit que c'était le nom pris par certains. En 1999, Abdelaziz Bouteflika rend un hommage appuyé aux Juifs constantinois, à l’occasion du 2 500e anniversaire de cette ville[140]. Ce travail c’est notre génération qui a été obligé de le faire. La loi du 2 juin 1941 interdit aux Juifs un grand nombre de professions. Les Almohades finissent par adoucir leurs politiques et autoriser les Juifs à vivre dans les villes maghrébines[32]. Quant à l'Alliance israélite universelle dont le réseau scolaire se développe au Maroc et en Tunisie, elle préfère, en Algérie, la scolarisation des enfants juifs par l'école publique plutôt que par des écoles de l'Alliance[89] puis, à partir de 1900, participe à la réforme de l'enseignement religieux aux dépens des rabbins traditionnels[89]. Dès le Ve siècle[15], les historiens arabes signalent la présence de Juifs dans la région saharienne du Touat, dans le Sud-Ouest algérien. Seule, une « poignée » d'entre eux vit encore en Algérie[4],[5]. Finalement, le Dey Hussein, ne pouvant prélever sa part majoritaire sur le produit de la transaction non réglée, convoque le consul français Deval pour régler les dettes de la France. Le fait qu’un tel décret ne soit pas pris en faveur des musulmans, malgré le souhait d'Adolphe Crémieux, s'explique par l'hostilité des militaires et des colons qui refusent la moindre concession aux musulmans[77]. Le rétablissement du décret Crémieux est justifié par un argument technique, un communiqué du CFLN arguant que le décret du 18 mars, n'ayant pas été suivi de textes d'application en temps voulu, devient caduc[115]. Dans son ouvrage, L'État d'Alger, William Shaler (en), consul des États-Unis à Alger de 1815 à 1828 dénonce l'« oppression et les outrages » dont souffrent les Juifs à Alger qui y sont frappés de corvées arbitraires et y sont dépourvus de statut légal au point de n'avoir pas le droit de se défendre s'ils sont molestés par un musulman. Seuls subsistent des consistoires locaux, rapportant directement au Consistoire central de France[88]. Ce sont eux qui demandent au gouvernement que les instances consistoriales soient étendues à l’Algérie. Ces familles revendiquent leurs ascendances purement espagnoles[45]. Comment cela s’est-il fait ? Ce sont les Juifs d'Espagne qui, sous la désignation de Sépharades (qui signifiait originellement Juifs d’Espagne), introduisent la liturgie du même nom. Le décret du 7 octobre 1871 réduit quelque peu la portée du décret Crémieux en retirant du champ d'application les Juifs vivant en Algérie nés en Tunisie ou au Maroc[79]. Est-on sûr qu'en 1962, les Juifs aient "choisi" de quitter l'Algérie ? En 1956, un appel est lancé aux Juifs d’Algérie, les invitant à rejoindre la cause nationaliste[116], mais les institutions juives essayent d'éviter de prendre position tout en affirmant : « Nous sommes français, nous sommes républicains, nous sommes libéraux, nous sommes juifs »[120]. Au VIe siècle, leur capitale est Tamentit[25] où ils ont une synagogue[26]. Evolutions des sociétés ces dernières années Ci-dessous, l'évolution par an (depuis 2012) des créations et suppressions d'entreprises en France, par mois avec des courbes en moyenne mobile de 12 mois afin de voir l'évolution et les tendances, idem par semaine avec des moyennes mobiles sur 4 semaines. En 2017, il existerait encore une crypto-communauté de plus de 200 personnes qui taisent leur judaïsme[152]. Mes amis arabes parlaient français. Mémoire Active Bônoise pour les cimetières Juifs d’Algérie, http://www.pnas.org/content/109/34/13865.full, Français, Juifs, Musulmans… en Algérie de 1830 à 1962, La petite Algérie, les Juifs d’Algérie à Ahsdod, Portail de la culture juive et du judaïsme, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Histoire_des_Juifs_en_Algérie&oldid=180827574, Article contenant un appel à traduction en anglais, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Création d'un Consistoire central à Alger, d'un second à Oran et d'un troisième à Constantine, Loi sur les organisations des cultes non musulmans. nécessaire]. En 2015, selon Frédéric Belaïche[150], il resterait 300 Juifs en Algérie[151]. Ils tuent certains élus musulmans et essayent de mettre le feu à une prison où sont détenus des hommes du FLN, abattant des officiers français, dont le lieutenant-colonel Rançon[129]. Au début du XVIIe siècle les Juifs du territoire algérien actuel se répartissent entre plusieurs communautés urbaines dont les plus importantes sont Alger, Mostaganem, Constantine et Tlemcen. La synagogue de Sétif date du IIIe siècle[13] et il en existait une autre à Auzia (Aumale)[14]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. De manière similaire en 1520, la communauté juive de Bougie est expulsée par l'occupation espagnole mais se reforme dans l'arrière-pays[66]. Malgré des nuances importantes d’un auteur à l’autre, les premiers historiens des Juifs d'Algérie, sans toujours insister sur le statut juridique de dhimmi, présentent une vision sombre de la condition juive en terre d’islam, et particulièrement des temps précédant immédiatement la conquête française de l'Algérie[104] ». La guerre d’Algérie est une guerre qui, de 1954 à 1962, a opposé l'armée française à des insurgés nationalistes algériens tous des civils regroupés dans l'ALN (Armée de libération nationale) encadrée par le FLN (Front de libération nationale). Cette information sera démentie par les autorités d’Alger[144] et la visite à Tlemcen de 130 Juifs originaires de cette ville, fait sans précédent depuis l’indépendance, est vécue dans l’émotion tant du côté des Juifs algériens que de celui des musulmans algériens[réf. Quant à l'historien Procope de Césarée, il mentionne une inscription trouvée à Tigisi (actuelle Aïn el Bordj à 50 kilomètres de Constantine) en Numidie qui pourrait faire référence aux Cananéens de la Bible : « Nous sommes ceux qui ont fui devant Josué, fils de Nun »[23],[24]. Les révoltes juives des Ier et IIe siècles en terre d'Israël et en Cyrénaïque ont certainement causé l'arrivée d'immigrants juifs en provenance de ces contrées. Une telle requête n’aurait d’ailleurs aucun sens, précise-t-on à la présidence de la République Algérienne. Cet exil met quasiment fin à plus de 2 000 ans de présence en terre algérienne. Le contenu de ce site est le fruit du travail des 135 journalistes de la rédaction de l'Obs, qui oeuvrent chaque jour pour vous apporter une information de qualité, fiable, et complète. Aujourdâhui, retour sur le décret Crémieux. Toutefois grâce aux correspondants de guerre alliés qui révèlent aux grands journaux américains et anglais ce qui se passe, dès décembre 1942, les presses libres de ces deux pays interpellent leurs gouvernants et attaquent la politique de Franklin Delano Roosevelt en Afrique du Nord « libérée ». En 1953, 21 % des médecins, 18 % des dentistes, 16 % des avocats et 18 % des fonctionnaires sont juifs[117]. Dans leur grande majorité, ils choisissent, comme les autres Français, de s’installer en métropole lors de l’indépendance de l’Algérie en 1962, ce qui constitue une spécificité de la population juive algérienne[126], les autres diasporas juives des pays arabes choisissant majoritairement l’émigration en Israël. La conquête de l'Algérie est marquée en 1835 par le massacre des Juifs de Mascara par les Arabes fuyant la ville sur le point d'être prise par les Français et par le dramatique exode des survivants[67]. Une récente étude génétique de 2012, a démontré que les Juifs d'Algérie sont très proches des autres populations juives et plus particulièrement des Juifs marocains et séfarades, cette dernière proximité indiquerait une origine commune remontant à l'expulsion des Juifs d'Espagne et plus ancienne encore avec le reste de la diaspora juive[155]. ». Le contexte du conflit israélo-arabe va contribuer à envenimer les relations entre les musulmans et les Juifs d’Algérie dans les années qui vont suivre. Nous respectons votre choix. Les Musulmans ont refusé les lois françaises et sont donc restés "indigènes". Le pouvoir français, sous les règnes de Louis-Philippe Ier et Napoléon III, constatant cette volonté des indigènes juifs de se rapprocher de la France, dont les élites adoptent rapidement la langue, préparent alors l’accession des Juifs à la citoyenneté française, c’est-à-dire à l’égalité complète. Beaucoup de Juifs de la péninsule Ibérique s’installent alors en Algérie et se mêlent à la population juive locale, influençant ses traditions. Comme les autres Français de statut civil de droit commun d’Algérie, ils bénéficient de la « solidarité nationale » accordée aux « rapatriés ». Un libro è un insieme di fogli, stampati oppure manoscritti, delle stesse dimensioni, rilegati insieme in un certo ordine e racchiusi da una copertina.. Il libro è il veicolo più diffuso del sapere. Au XVIIIe siècle, d'autres Juifs, les Granas de Livourne, peu nombreux mais jouant un rôle d'intermédiaires commerciaux entre l'Europe et l'Empire ottoman. Nos revenus proviennent de l'abonnement et de la publicité. Pendant la période ottomane, les Juifs d’Algérie sont comme auparavant soumis au statut de « dhimmi » En cas de litige avec un musulman, ils sont jugés par un tribunal musulman où leur témoignage vaut moins que celui d'un musulman. La décision d’abroger le décret Crémieux est prise le 7 octobre 1940 par Vichy. La déclaration du premier novembre 1954 du FLN invite toutes les populations de n’importe quelle confession à lutter contre l’armée française. Lâintégration va se mettre en marche. Giraud nomme Marcel Peyrouton gouverneur de l’Algérie. Cependant, des assassinats et des attentats touchant les dirigeants mais aussi la communauté juive, la profanation et la destruction de synagogues[121] sont imputées aux populations musulmanes. Petit à petit et malgré les réticences, les Juifs d'Algérie prennent leur place dans les institutions juives. 6 500 Juifs vivent à Alger où ils représentent 20 % de la population. En un peu plus d'un siècle, la communauté juive d'Algérie s'est transformée sous l'influence de l'école, de l'Armée[80] mais aussi du judaïsme français. Pas le droit de porter du vert, la couleur réservée aux musulmans, mais du noir ; pas le droit de posséder des armes ou de circuler avec un falot allumé la nuit, ni de monter un cheval, animal trop noble, mais uniquement sur un mulet ou un âne, et sans selle⦠La plupart des juifs dâAlgérie se jettent dans les bras de la France. En 1815, c'est le grand-rabbin d'Alger, Isaac Aboulker, qui est décapité lors d'une émeute[56]. Les Juifs semblent plus disposés à « s'assimiler », à se montrer « perméables » aux influences françaises que les musulmans. Durant la Révolution française, deux négociants juifs originaires de Livourne, Bacri et Busnach[58], arrivent à nouer une relation privilégiée avec le Dey d’Alger, devenant son conseil financier et bénéficient de privilèges et monopoles commerciaux qui font leur fortune. Toutefois, les Arabes algériens ne semblent pas avoir attendu l'arrivée des Français pour pratiquer une ségrégation motivée par l'ancestral antijudaïsme, comme le montreraient les horaires séparés, autrefois, à l'entrée du hammam Degoudj (près du quartier juif Charaa) à Constantine « pour les Arabes et pour les Juifs… à cause de l’odeur » de ces derniers[102],[103]. nécessaire]. La conquête musulmane de l'Afrique du Nord achevée en Algérie au VIIIe siècle fait entrer l'Afrique du Nord dans l'aire de civilisation arabo-islamique et marque durablement l'identité des communautés juives locales, dont le statut est désormais régi par la dhimma. Mais une petite minorité réussit dans le commerce de gros et assimile rapidement la culture française[10]. La nationalité française ne leur sera attribuée qu'à la veille de l'indépendance de l'Algérie[78]. Il faut aussi citer le cas d'Henri Alleg, Juif d'origine polonaise, militant communiste proche des indépendantistes arrêté par les Français, dont le récit, La question, lancera en métropole le débat sur la torture. Dans les mois qui suivent, la venue des Alliés ne se traduit pas pour autant par la fin de la législation antisémite. La population juive est à la veille de la guerre d’Algérie surtout présente dans les grandes villes, en particulier Alger et Oran[117]. Joëlle Allouche Benayoun défend la thèse selon laquelle les femmes ont joué un rôle central, bien que largement méconnu, dans l’intégration de leurs familles à la culture française. Aussi envoie-t-il l’économiste Jean Monnet auprès de Giraud afin de le convaincre que, s’il veut conserver le soutien américain, il faut qu’il abolisse en Algérie les lois d’inspiration hitlérienne. Le dossier juif reste un sujet tabou car les Juifs résidant dans le pays n’ont pas de personnalités connues, mis à part quelques conseillers ayant travaillé avec le ministre algérien du Commerce Ghazi Hidoussi, à cause de la sensibilité du dossier et de son lien avec Israël. On trouve des communautés juives dans de nombreuses villes dont principalement Béjaïa, Alger, Oran, Constantine, Mostaganem mais aussi au sud ; Biskra, dans le M'zab et jusque dans les oasis sahariennes[29]. En effet, la cuisine algérienne a eu de nombreuses influences qui ont contribué à créer quelque chose d'unique : les délices culinaires du pays. Vous avez choisi de ne pas accepter le dépôt de cookies, notamment ceux de publicité personnalisée. L'histoire des Juifs en Algérie remonte à l’Antiquité, sans qu’il soit possible de retracer avec certitude l'époque et les circonstances de l’arrivée des premiers Juifs[N 1] dans le territoire de l’actuelle Algérie. Cette population aurait été renforcée à la suite de la prise de Jérusalem par Titus en 70[9],[6], qui mènent de nombreux Juifs sur les côtes de Carthage et de Maurétanie. Il ne fut par conséquent pas concerné par l'évacuation des pieds-noirs et des juifs d'Algérie après l'indépendance. Il renonce alors avec éclat à l'assimilationnisme, et publie le Manifeste du Peuple Algérien[114]. En 2009, l’État algérien accrédite un organisme représentant la religion hébraïque en Algérie, présidé par Roger Saïd. Les premières histoires françaises des Juifs d’Algérie, écrites entre le milieu du XIXe siècle et les années 1930 par des Juifs de France, sont apparues dans un contexte colonial et, selon P.-J. Paris, l’Harmattan, 1991. On retrouve aussi des communautés rurales dans les oasis du Sud algérien : Mzab, Biskra, Touggourt. Parmi les dirigeants de l’insurrection d’Alger, 9 Juifs sont arrêtés et déportés, menottes aux mains, dans des camps de travail forcé[112]. Les communautés juives d'Algérie connaissent une véritable mutation[42]. Je n’ai pas appris l’arabe et je le regrette. En 1975, la Grande synagogue d’Oran, comme toutes les autres, est transformée en mosquée. En 1165, le pouvoir almohade instaure une politique de conversion forcée, avec interdiction de se marier avec des musulmans et de pratiquer le commerce à grande échelle[33]. Après l’assassinat de Darlan par Fernand Bonnier de La Chapelle, c’est sous la direction du général Giraud que les mesures discriminatoires du régime vichyste envers les Juifs sont maintenues, notamment par le fait qu’ils sont tenus à l’écart des unités combattantes. En 1982, on compte encore environ 200 Juifs, la guerre civile algérienne des années 1990 provoque l'assassinat de plusieurs membres de la communauté dont le commerçant José Belaiche[138] et l'opticien de la rue Didouche Mourad, Raymond Louzoum[139],[136]. L’usage du français remplace celui de l’arabe comme langue courante chez les Juifs comme en témoignent deux personnalités juives algériennes venues d’horizons très différents, le journaliste Jean Daniel et le rabbin Léon Ashkénazi : « Je ne porte pas les stigmates d’une arabité particulière. À l’instar de nombreux cimetières chrétiens, beaucoup de cimetières juifs sont profanés[137]. Le Touat est une région du Sud-Ouest de l'Algérie actuelle, dans le Sahara, où les Juifs semblent avoir été présents depuis le IIe siècle, particulièrement dans la ville de Tamentit[25]. L'indépendance de l'Algérie est proclamée le 5 juillet 1962, et en octobre, on ne compte plus que 25 000 Juifs en Algérie dont 6 000 à Alger. Entre le XIe et le XVe siècle, une importante population juive s'installe à Ghardaïa, capitale du Mzab[36],[37],[38]. En 2000, la tournée qu’Enrico Macias doit effectuer sur sa terre natale est annulée à la suite de pressions internes et malgré l’invitation officielle de la présidence[141]. Ce sont essentiellement des petits artisans, tailleurs, cordonniers, menuisiers, des boutiquiers, des colporteurs et quelques bourgeois enrichis par le commerce. Dès les années 1865, des Juifs s'engagent dans l'armée française et le décret Crémieux faisant d'eux des citoyens français assujettit tous les jeunes hommes au service militaire à partir de 1875. En 1842, deux notables juifs marseillais Jacques Isaac Altaras et Joseph Cohen sont envoyés en mission sur recommandation du ministère de la Guerre pour préparer la « réforme » des communautés juives d'Algérie. Ils sont tailleurs, brodeurs, horlogers, chaudronniers, tisserands ou orfèvres[10]. Si les juifs du littoral, bien placés dans les circuits commerciaux, bénéficient économiquement de la conquête et se réjouissent de l'arrivée des Français, la « masse de petites gens — au même titre que l’écrasante majorité de la population musulmane — souffre des effets dévastateurs de la pénétration européenne[106] », notamment du fait de la concurrence des produits importés d'Europe. Finalement, ce sont toutes les communautés juives nord-africaines, et au-delà balkaniques et orientales qui adopteront la liturgie sépharade. Leur rapport fait des propositions radicales : suppression des tribunaux rabbiniques, établissement d'écoles sous contrôle de l'État français, établissement du consistoire comme en métropole, interdiction du costume traditionnel[85],[N 2]. Après la défaite de la Kahina et la conquête de l'Andalousie, plusieurs révoltes des Berbères sufrites (kharidjisme berbère) ou rostémides déstabilisent le pouvoir abbasside au Maghreb. David Bacri nommé par Napoléon consul général à Alger est décapité en 1811 par ordre du dey d’Alger[59],[60]. Les membres du réseau Timsit prennent part à la mise en place de laboratoires d'explosifs[132] (élaboration de bombes à retardement) et à la lutte armée[131]. Si, à la veille de l'indépendance, la plupart des Juifs d'Algérie sont passés par l'école française et parlent donc français, nombreux sont ceux parmi eux qui parlent aussi l'arabe, qui a été l'une de leurs langues durant des siècles. Selon Richard Ayoun et Bernard Cohen[100], « dès 1871, l'un des maîtres-mots de la politique coloniale est d'opposer Juifs et Arabes ». Avec un « roi », un mokadem, responsable des impôts, et des tribunaux rabbiniques chargés de la justice. La loi no 61-805 du 28 juillet 1961, impose le statut civil commun aux Juifs du M'Zab (de « statut civil mosaïques »), qui n'avaient pas bénéficié du décret Crémieux et pratiquaient la polygamie et la répudiation des femmes. Il semble qu'ils avaient plutôt le choix entre "la valise ou le cercueil". À partir des années 1840, un phénomène de migration des Juifs de Tunisie et du Maroc, dont des Tétouanais[74] apparaît, alimenté par changements politiques en Algérie. Répondre. Malgré l'expulsion des Juifs d'Espagne, plusieurs dizaines de familles sont autorisées à rester dans Oran à cause des services rendus lors de la prise d'Oran par les Espagnols. Après réflexion, ces autorités acceptent la naturalisation collective qui intervient le 24 octobre 1870 et qui est connue sous le nom de décret Crémieux[68]. rèce n. C'est toujours un grand plaisir de redécouvrir la suffisance condescendante des écrits des civilisateurs de cette époque. Le judaïsme algérien est « presque totalement hermétique à l’activité sioniste », ce qui s’explique par leur attachement tout particulier à la France, dont ils sont les citoyens et pour laquelle ils ont combattu durant la Première Guerre mondiale[93], alors que les communautés voisines de Tunisie et du Maroc y sont beaucoup plus réceptives[94]. Nombreux sont ceux qui s'établirent à Tlemcen et dans d'autres cités de la plaine comme Constantine, Miliana et Médéa[40],[41]. Au VIIe siècle, l'Algérie accueille une première immigration de Juifs d'Espagne fuyant les persécutions du roi wisigoth Sisebuth[17].
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