Au nom d’ALLAH, le tout clément, le très miséricordieux.
Louange à lui, le seigneur de l’univers, le maître du jour de la rétribution. Que sa paix, son salut se déversent sur le prophète Mohammad SAW sa sainte famille, ses fidèles compagnons et sur tous ceux qui leur ont emboîté le pas jusqu’au jour du jugement dernier. Certes, la meilleure des récits est la parole d’Allah et la meilleure des guidée, celle du prophète. La pire des choses dans la religion, est celle nouvellement introduite. Car toute chose nouvellement introduite est une innovation et l’innovation conduit à l’égarement et l’égarement conduit à l’enfer.
LE SUJET DU JOUR PORTE, CHER (ES) FRERES ET SŒURS SUR LE STATUT DE LA FEMME EN ISLAM.
Allah, dans son savoir infini a créé l’homme et la femme. « C’est lui qui a créé le couple : le mâle et la femelle », nous rappelle le Coran à la sourate 53 au verset 45. Dans sa sagesse, il a assigné un rôle précis à chacun d’eux. Dans certains endroits, leurs droits se rejoignent et dans d’autres, chacun bénéficie des droits particuliers, conformément à la sagesse d’Allah. A la sourate 3 au verset 36, il est dit clairement : « Le garçon n’est pas semblable à la fille ».
Pour connaître le statut que l’Islam a accordé à la femme, il est important de voir comment cette dernière était traitée avant l’avènement de notre religion.
Avant l’Islam, mettre une fille au monde était un signe de déshonneur. C’est pourquoi dès leur naissance, les filles étaient enterrées vivantes. Le Coran, nous rappelle cette triste réalité à la Sourate 81 au verset 8 : « Lorsqu’on demandera à la jeune fille pour quelle péché elle a été tuée ». Allah, nous rappelle encore à la sourate : « Quand on annonce à l’un d’eux la naissance d’une fille, son visage s’assombrit aussitôt. Il fuit le regard du public, s’interrogeant s’il doit la garder vivante malgré la honte ou l’enfouir sous terre. Quel misérable jugement que le leur ». Fin de citation. Dans certaines sociétés, la femme occupait à la limite, le rang d’esclave. Comme un objet, elle ne jouissait d’aucun droit, d’aucune attention. Elle était dépossédée de tout droit à l’héritage, car elle-même était considérée comme faisant partie des biens à hériter. L’homme avait la possibilité de s’offrir le nombre de femmes qu’il souhaitait. En réalité, aucune attention n’était destinée à la femme réduite qui subissait les caprices des hommes. Malheureusement, ces pratiques persistent encore dans certaines de nos sociétés, parce que l’Islam reste encore incompris.
A présent quelle est la place que l’islam a offerte à la femme ?
Allah (SWA) après l’avènement de l’Islam a octroyé à la femme la place qui lui revient de droit. L’Islam l’a honorée, l’a élevée. Dans certaines situations, la femme jouit des mêmes privilèges que l’homme. Comme par exemple en matière d’adoration. A la sourate 16 au verset 97, Allah le rappelle : « A tous ceux, homme comme femme, qui auront accompli des bonnes œuvres tout en étant croyant, nous leur assurerons une vie heureuse et leur attribuerons une récompense à la hauteur de leurs bonnes actions ». Dans le rétablissement de ses droits, Allah a formellement interdit que la femme soit offerte comme une partie de l’héritage de l’homme. A la sourate 4 au verset 19, Allah nous dit : « O vous qui croyez, il vous est interdit de recevoir en héritage les veuves de vos parents contre leur gré ». Mieux, l’Islam compte la femme parmi les héritiers. « Il sera attribué aux héritiers mâles une part de ce qu’ont laissé leurs parents et leurs proches. Il en sera de même pour les femmes auxquelles, on attribuera une part de la succession laissée par leurs parents et leurs proches, quelque soit la quantité du bien laissé en héritage », nous dit clairement le Coran à la Sourate 4 au verset 7. Le Coran ne s’est pas limité à cela. Allah a prévu une récompense particulière à celui qui mettra au monde une fille, qui veillera à sa bonne éducation jusqu’à son âge adulte. Dans un hadith rapporté par Mouslim, le prophète Mohammed SAW a dit : « Celui qui met au monde deux filles puis s’occupe de leur éducation jusqu’à l’âge de la puberté, cette personne et moi seront comme ceci au paradis (et il joignit ses deux doigts, à savoir l’index et le major pour dire qu’ils seront des voisins). » Il a dit encore, « celui à qui Allah octroie des filles et qu’il veille à leur éducation comme il se doit, alors, ses filles seront pour lui un rempart contre le feu de l’enfer ».
Ceci est sa place quand elle est encore une fille sous la responsabilité de ses parents. Qu’en est-il quand elle devient une épouse ?
Quand la femme devient épouse, cher (es) frères et sœurs, Allah a encore prévu un statut d’honneur à son égard. Allah a mis sur son époux, la responsabilité de veiller à sa religion, à sa nourriture, à ses vêtements, voire à la satisfaction de tous ses besoins, d’une manière générale. Dans ce sens, Allah dit : « Oh vous qui croyez, préservez-vous et vos familles du feu de l’enfer », sourate 66, verset 6. Ainsi, il appartient à l’époux de s’assurer de la bonne compréhension et de la bonne pratique religieuse de sa conjointe. Dans la sourate 4 au verset 19, Allah renchérit : « Vivez avec vos femmes avec bienveillance».
Dans un hadith rapporté par Mouslim, le prophète SAW nous dit : « Entre l’argent dépensé sur le sentier d’Allah, celui dépensé pour la libération d’un esclavage, celui octroyé aux nécessiteux, et l’argent dépensé pour sa propre famille : celui dépensé pour sa famille a plus de mérite ».
Quand la femme devient mère, Allah l’a encore élevée et honorée. L’Islam a fait de l’obéissance aux géniteurs, une obligation après l’adoration d’Allah. Dans la sourate 17, au verset 23, Allah dit : « Ton seigneur a décrété de n’adorer que lui et de traiter les pères et mères avec bonté ». Après cette injonction générale, il a encore renforcé la bienveillance à l’égard de la mère. Dans un hadith rapporté par Boukhary et Mouslim, un sahaba demanda au prophète ? « O messager, qui a le plus le droit que veille sur lui plus que tout autre : Le prophète répondit, ta mère, ta mère, ta mère avant d’ajouter à la quatrième position ton père. »
Cela dit, tous ces honneurs réservés à la femme par l’Islam n’ont droit de citer que si véritablement elle fait sienne la religion et la pratique convenablement. Et nul doute qu’au-delà de ces honneurs prévus pour elle ici-bas, la récompense au jour dernier demeure encore immense. A contrario, si la femme tourne le dos à la religion, ne met pas en pratique ces injonctions, alors, elle retombe dans sa place de créature marginalisée, déshonorée, ici-bas d’abord, en attendant le châtiment de l’au-delà, qu’Allah nous en préserve. « Quant à celui qui sera indifférent à mon appel, il mènera une vie pleine d’angoisses et il comparaitra aveugle le jour de la résurrection », nous rappelle Allah à la sourate 20 au verset 124.
Il est regrettable de constater que progressivement la femme est en train de perdre sa place de noblesse. Elle est redevenue une chose, à la limite vendable et achetable. Au fil du temps, on constate amèrement qu’elle perd la place de grandeur que l’Islam a prévue pour elle. On a fait croire à la femme que son salut se trouve dans son exhibition, dans sa capacité à désobéir à Allah, à se libérer des lois de la religion. Puisse Allah nous guider et guider nos sœurs à considérer la place qu’Allah leur a accordé dans la religion. Puisse nos sœurs et nos femmes restent vigilantes aux tentatives du diable de les détourner de la religion, des bonnes pratiques de l’islam, de l’exhibitionnisme, de la perversité. Qu’Allah nous sauve tous de l’enfer.
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